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Le paon de salon
23 décembre 2015

III

Voyant, devançant l'aurore,

L'étoile mars rubiconde

Qui, dans le ciel remémore

Notre union dans ce grand monde.

 

Elle me dit comme un susurre

De l'oie grenat, sidéral,

À l'oreille : “Je te rassure,

Tu demeures son féal”.

 

Je l'ai donc perdu de vue,

Pas ma femme mais l'étoile:

Car une aube au cadran nu

Du ciel, tel l'amour, s'installe.

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