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Le paon de salon

23 décembre 2015

III

Voyant, devançant l'aurore,

L'étoile mars rubiconde

Qui, dans le ciel remémore

Notre union dans ce grand monde.

 

Elle me dit comme un susurre

De l'oie grenat, sidéral,

À l'oreille : “Je te rassure,

Tu demeures son féal”.

 

Je l'ai donc perdu de vue,

Pas ma femme mais l'étoile:

Car une aube au cadran nu

Du ciel, tel l'amour, s'installe.

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23 décembre 2015

II

Elle étend sur ses joues

Un fard éblouissant

Aux odeurs d'acajou. 

 

Sur ses deux mains je sens

Le beau calme qui joue

Comme un simple instrument. 

 

Elle prend son bijou

Dont le grenat en sang

Choit de verve à son cou. 

 

Puis l'amour tout puissant

Bâtit l'ombre debout

Qui t'embrasse en passant.

23 décembre 2015

I

Ma femme est un rayon d'or

Qui émerge au doux passage

De l'aile illustre, et qui s'endort.

 

Mon rêve à moi,

L'aube qui ploie

Sous sa beauté naturelle.

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